Nous avons communiqué à plusieurs reprises sur les projets de biblitohèque numérique, tant de Google que la contre-initiative européenne de BNUE.
Ces vastes projets centralisés ne doivent pas masquer la forêt, voire le maquis des petites bibliohtèques numériques toutes plus riches les unes que les autres, même si elles pêchent par leur hétérogénéité.
Bien qu'elles soient en effet éparses et développées un peu au coup par coup, il existe aujourd'hui de nombreuses initiatives de mise en ligne du patrimoine littéraire et scientifique français ou autre.
On peut ainsi mentionner, parmi bien d'autres :
- Sans doute la plus ancienne initiative : l'Association des bibliotphiles universels (ABU), née dès 1993 à l'initiative que quelques "bénédictins du net" qui, dans les débuts, recopiaient les ouvrages à la main... : abu.cnam.fr/
- La Bibliothèque interuniversitaire (BIU) Cujas s'est consacrée à numériser certaines raretés de ses fonds anciens juridique, tel le code Henri III, moins connu que le code Napoléon... :
http://biu-cujas.univ-paris1.fr/repons/portal/
- Le Centre Flaubert de l'Université de Rouen s'est employé à mettre en ligne, en fascimilés et en transcriptions numériques, les manuscrits de Gustave Flaubert. Il est ainsi possible de travailler sur une transcriptions des manuscrits, avec toutes leurs ratures et récritures. Une mine pour le chercheur, à portée de souris... :
www.univ-rouen.fr/flaubert/