Le Baromètre du numérique 2017 permet de mieux comprendre l'évolution des usages en France

L'Arcep, le Conseil général de l'économie (CGE) et l'Agence du Numérique viennent de publier les résultats de leur enquête annuelle sur la diffusion des outils numériques et l'évolution de leurs usages.
Réalisée par le CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), elle porte sur un échantillon représentatif de 2 209 personnes de 12 ans et plus, interrogées en face-à-face.

Quelle est la progression du smartphone parmi ceux équipés en téléphone mobile ? Combien jugent utile le téléphone fixe ? Quelle est la part de Français qui se sentent aujourd'hui compétents pour utiliser un ordinateur ? L'édition 2017 s'intéresse également à l'essor des applications de messageries instantanées, pour appeler depuis un ordinateur ou un smartphone.

Cette étude s’intéresse aux principaux taux d’équipements, aux usages puis fait le point sur les compétences développées par nos concitoyens et sur les préférences qui sont les leurs.

Parmi les principaux enseignements, on note la progression fulgurante des smartphones. Ceux-ci sont, en effet, devenus en quelques années incontournables et près des trois quarts des Français en sont aujourd’hui équipés (73%, +8 points en un an). En 2011, moins d’un quart des Français en possédait un.
Globalement les équipements nomades ont le vent en poupe et le téléphone mobile confirme son ascendant sur le téléphone fixe.

Par ailleurs, la connexion à internet se fait aujourd’hui plus souvent via son mobile que par un ordinateur. C'est ainsi que les réseaux sociaux, très majoritairement consultés et alimentés via les smartphones, créent un rapport quotidien et renouvelé au mobile, qui devient petit à petit l’un des terminaux privilégiés pour les usages ludiques et associés aux loisirs.

Enfin, l'étude met en avant l’essor des messageries instantanées depuis le mobile. En effet, les messageries instantanées ont séduit plus de 4 Français sur 10, qui les utilisent plus souvent pour envoyer des messages texte que pour téléphoner. L’envoi de ces messages est, d’ailleurs, la plupart du temps quotidien (35% des 12 ans et plus et jusqu’à 65% pour les 18-24 ans). Au-delà de la simple correspondance écrite, elles permettent en effet de poster des photos, d’avoir des conversations avec des « groupes » constitués dès lors que les pairs ont téléchargés la même messagerie.

Plus d'infos : www.arcep.fr/index.php?id=8571&no_cache=0&tx_gsactualite_pi1[uid]=20...

Fabrice MOLINARO