15 % des salariés évoquent leur entreprise sur Facebook ou Twitter et 21 % d'entre eux en parlent le plus souvent de façon plutôt négative. C'est ce que révèle l’agence Hopscotch qui vient d’annoncer les premiers résultats de son Observatoire « Salariés et Médias sociaux », réalisé avec le soutien de l’Institut Viavoice.
Publié le 6 janvier 2011, cette étude montre également que les hommes évoquent plus leur entreprise que les femmes (18,9% contre 11,9%). Par ailleurs, les jeunes salariés s’expriment davantage que leurs aînés (26,4% pour les 18-24 ans contre 5,8% pour les 50-64 ans), et les cadres plus que les ouvriers (21,1% contre 8,4%). Devoir de réserve oblige, l’étude révèle que les salariés du public sont plus discrets que ceux du privé (13,3% contre 16,6%).
Les salariés sont à 86% conscients des enjeux et des risques de sanction. Mais, ils sont aussi convaincus à 64% que les critiques des entreprises par leurs salariés seront de plus en plus répandues sur les réseaux sociaux.
Les entreprises sont donc face à un enjeu nouveau et majeur : la volatilité accrue de leur e-réputation du fait de l’expression de leurs salariés. D'après les concepteurs de l'étude, le recours à des sanctions juridiques contre des salariés supposés fautifs, même s’il est parfois justifié, ne peut se substituer à une politique de prévention. La priorité est donc de les informer, de les sensibiliser aux risques pour l’entreprise et pour leur e-réputation personnelle.
Les concepteurs de l'étude proposent de préparer et de communiquer en interne une charte ou un guide d’usage des médias sociaux donnant des repères aux salariés sur leurs droits et leurs devoirs dans leurs usages des médias sociaux.
Plus d'infos : www.hopscotch.fr/archive/2011/01/06/resultats-de-l-observatoire-hopscotch-viavoice-janvier-2011.html